Le sénateur du Tarn-et-Garonne est soupçonné de ne pas avoir respecté la procédure du Code des marchés publics dans une affaire portant sur des frais de déjeuners et réceptions.
Pressenti pour entrer au gouvernement, le président du Parti radical de gauche (PRG), Jean-Michel Baylet, a été mis en examen mardi 1er avril à Bordeaux, avec deux autres personnes, dans une affaire remontant à 2004-2005 et portant sur des frais de bouche au Conseil général du Tarn-et-Garonne, a-t-on appris de source proche du dossier.
Jean-Michel Baylet avait déjà été relaxé en janvier dernier dans un dossier distinct, une affaire de favoritisme (pour un montant de l’ordre de 25.000 euros) portant sur la confection du bulletin du Conseil général, remontant à 2001, et pour laquelle il avait été mis en examen en 2009. Son avocat avait plaidé la prescription.
Dans une troisième affaire, toujours à Bordeaux où ces dossiers avaient été dépaysés, et portant sur l’utilisation d’une voiture et d’un chauffeur du Conseil général, il a également bénéficié d’un non-lieu en août 2011.
Son nom avait circulé pour entrer dans le nouveau gouvernement de Manuel Valls, mais selon son parti, Jean-Michel Baylet ne souhaite pas être dans un gouvernement “socialo-socialiste”
Le Nouvel Obs