Un voyageur sur deux en France reconnaît volontiers resquiller régulièrement dans les transports publics. La fraude y est estimée à 500 millions d’euros l’année. Les entreprises publiques qui y sont confrontées tentent d’endiguer le phénomène, qui ne fait que progresser.
La SNCF perd 300 millions d’euros, l’an, la RAPT 100 millions d’euros
Dans le métro parisien, les fraudeurs mettent en cause le prix trop élevé, selon eux, des transports en commun franciliens. La SNCF déclare perdre chaque année 300 millions d’euros, de quoi équiper ses lignes de onze rames de TGV.
Les contrôles se sont multipliés, mais les amendes reviennent moins chers que l’abonnement, et certains préfèrent donc payer ces amendes plutôt que de payer leur billet. Une application sur smartphone, qui compte 50.000 utilisateurs actifs, permet même de géolocaliser les contrôleurs.