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En l’espace d’une quinzaine de jours, huit véhicules ont brûlé dans des quartiers différents de Cahors. La série a débuté le 22 mars, avec la destruction par le feu de trois voitures qui étaient stationnées le long du quai Lagrive. Durant la même nuit, un autre véhicule s’embrasait rue des Jacobins. Sept jours plus tard, tout aussi mystérieusement, trois voitures qui se trouvaient dans le quartier de la Croix de Fer connaissaient le même sort. Enfin, le 1er avril, un véhicule était détruit par le feu, rue Michelet.
Depuis ces faits, les enquêteurs du commissariat de Cahors et des spécialistes de la police scientifique mènent des investigations sous l’autorité du procureur Nicolas Septe. Les feux ont-ils un lien ou pas ? Les incendies étaient-ils accidentels ou provoqués ? Les experts tentent de faire parler les prélèvements recueillis sur les carcasses brûlées, à la recherche d’indices. Selon le commandant de police Thierry Guérin, au moins pour deux feux, ceux de la rue des Jacobins et de la rue Michelet, la thèse accidentelle est retenue.
En revanche, en ce qui concerne la destruction des véhicules dans le quartier de Cabessut, la thèse serait, d’après l’officier de police, plutôt criminelle. «L’enquête progresse», dit-il sans donner davantage de précision. Les incendies de la Croix de Fer restent encore sans réelle explication.
Comme on dit dans le jargon policier, les enquêteurs «ferment des portes» : «On élimine les hypothèses les unes après les autres et on attend surtout le résultat des analyses opérées par nos collègues de la scientifique. Ils cherchent à retrouver les traces d’un accélérateur de combustion, ce qui conforterait l’origine criminelle des sinistres», explique le numéro 2 du commissariat de Cahors.
La Dépêche

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