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[quelques extraits d’un long article] Selon un rapport du CNCDH, la parole raciste se serait banalisée en France l’an dernier, notamment à l’égard des musulmans et des Roms. La démographe Michèle Tribalat remet en cause certaines de ses conclusions.
(…) La CNCDH s’attend à ce que les individus montrent de bonnes dispositions, en toute circonstance, quelle que soit la situation réelle. Elle s’alarme cette année parce que 16 % des personnes interrogées déclarent que l’immigration est l’une de leurs craintes principales.
On pourrait imaginer qu’en période de crise et dans une année où l’on a vu l’autorité publique bafouée par une famille étrangère qui n’avait rien d’exemplaire (affaire Léonarda), il n’est pas illégitime que les gens s’en inquiètent.

Pour la CNCDH, aucune situation ne peut justifier que l’on pense qu’il y a trop d’immigrés et qu’on s’en plaigne.

Depuis 2009, le sondage demande aux enquêtés: selon vous, le nombre d’immigrés en France au cours des dix dernières années a-t-il augmenté, diminué ou est-il resté stable? De plus en plus de personnes déclarent qu’il a augmenté, ce qui est absolument vrai et vérifiable. En quoi est-ce intolérant de percevoir la réalité telle qu’elle est?

(…) Les Français sont de plus en plus sceptiques sur la question de l’immigration. Nous sommes dans une situation économique désastreuse sans que cela n’ait eu de conséquence sur la politique migratoire. L’idée de réduire l’immigration en période de grave crise économique n’est pas forcément la preuve d’une intolérance coupable. Prendre conscience les difficultés d’intégration non plus.

On trouve dans ce rapport ces expressions: «Racisme empirique», «racisme culturel», «racisme statutaire» (condamnation de l’assistanat) «racisme identitaire», «racisme «anti-blancs»: que vous inspire cette utilisation pléthorique du mot «racisme»?
On a tendance à faire un usage exagéré du terme «racisme» pour désigner toute forme d’intolérance, de comportement hostile ou désapprobateur envers une liste sans fin d’objets. On confond la haine, la peur, la désapprobation…

L’extension de l’usage du terme «racisme» a produit une [situation] qui oppose désormais une poignée de vertueux à une masse grandissante de pécheurs.

Lire l’article complet sur le Figaro

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