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Analyse de la situation politique française après la nomination de Manuel Valls au poste de Premier ministre par le site marocain bladi.
Le (nouveau ?) gouvernement, qui ressemble davantage à un Conseil national du Parti socialiste (PS) qu’à une équipe de «choc» chargée de redresser la situation d’un pays frappé par la crise, sera dirigé pour la première fois par un Premier ministre né à l’étranger.

Manuel Valls est en effet un Français de «papiers», comme d’autres de ses compatriotes naturalisés comme lui, et avec la même «carrière» militante et autant d’ambition, mais seulement parce que d’origine marocaine ou malienne, entre autres, ils n’ont pu avoir le même destin politique que lui. Comme le social, l’ascenseur politique «made in France» connaît des ratés et sa vocation intégratrice a ses limites.

La déroute électorale aurait été sûrement plus conséquente encore si les immigrés, davantage touchés par la crise économique et le chômage que le reste de la population française, avaient pu voter comme l’avait promis, dans son 50ième engagement sur le droit de vote aux étrangers, le candidat François Hollande à la présidentielle de 2012. Mais, comme ces prédécesseurs socialistes avant lui depuis plus de 30 ans, une fois élu, il s’est assis sur sa promesse.
Se dire de gauche et avoir un discours de droite, notamment envers les minorités, de préférence celles qui ne peuvent pas voter pour se «défendre» dans les urnes, ne fera pas forcément de Manuel Valls un bon Premier ministre pour redonner de l’espoir aux Français et mener une politique profitable aux salariés et aux couches populaires qui souffrent cruellement de la crise. […] bladi

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