Des parents d’élèves se sont mobilisés mardi 8 avril, à Nîmes (Gard) devant l’école primaire Marguerite-Long pour soutenir une famille tchétchène qui s’est retrouvée dans la rue.
«Les enseignants nous ont informés qu’une famille tchétchène de quatre enfants, dont deux sont scolarisés ici, se retrouvait à la rue. Depuis, nous avons récolté des fonds afin de leur payer quelques nuits d’hôtels», raconte inquiète Amel Samari, parent d’élève. «Mais c’est une solution d’urgence. Chacun se renvoie la balle, entre le 115 et le conseil général. Il n’est pas acceptable qu’en France, des enfants dorment dans la rue.»
C’est en entendant parler de la mobilisation de l’école Léo-Rousson, la semaine dernière, contre l’expulsion de trois familles étrangères que la famille est sortie de son silence et a alerté les enseignants. «Tout le quartier s’est mobilisé financièrement alors que nous sommes dans un quartier avec une population très modeste. Mais aujourd’hui nous sommes sur le qui-vive», s’inquiète Mohamed Samari, parent d’élève.
Midi Libre