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Déjà englué dans plusieurs affaires, Claude Guéant pourrait être rattrapé par les imprudences de son gendre. Jean-Charles Charki, ancien banquier reconverti dans le conseil en 2010, aurait, d’après les documents en notre possession, profité de la position de son beau-père à l’Élysée pour faire fructifier son business.

Hebergeur d'imageAinsi, dans le contrat que Jean-Charles Charki signe le 1er avril 2010 avec l’homme d’affaires libanais Johnny Saadé, il est question d’organiser une “prise de contact avec les autorités publiques pour leur communiquer la position du groupe Johnny Saadé et toute information à même de faciliter l’aboutissement du dossier”. Une mission à 150 000 euros qui, sous le couvert de conseils financiers, évoque un possible trafic d’influence.

Quand “M. Gendre”, fort de ses relations au sommet de l’État, ne joue pas les lobbyistes, on le retrouve comme investisseur dans d’étonnants placements. En septembre 2011, il rafle la mise en confiant 2,5 millions d’euros à un financier libanais. Grâce à un taux de rendement miraculeux de 17 %, Jean-Charles Charki empoche en deux mois un bénéfice de 425 000 euros. […]

Le Point

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