Addendum du 10/04/14 : Mélenchon relaxé
Jean-Luc Mélenchon a finalement été relaxé jeudi par le tribunal correctionnel de Paris.
A l’audience, le 6 mars dernier, Mélenchon s’était expliqué : “Je n’ai pas injurié Mme Le Pen, je l’ai caractérisée”. C’était “une opinion politique”. Pour l’avocat de la présidente du FN, Me Wallerand de Saint Just, il y avait bien volonté d'”injurier, invectiver, rabaisser, mépriser et faire mépriser Marine Le Pen”.
“Le fait de vouloir interdire le terme de fasciste est typiquement fasciste”, avait plaidé l’avocat de Mélenchon, Me Raquel Garrido. Le même Mélenchon qui, à la fin de l’audience, persistait et signait ainsi : “Vous ne cesserez jamais à nos yeux d’être des fascistes, même si on nous interdit de le dire.”
France Info
Le coprésident du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon a assuré aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Paris qu’en qualifiant Marine Le Pen de “fasciste”, il avait livré une “opinion politique”, une “caractérisation politique”, mais pas une injure.
Invité à réagir sur un sondage qui donnait la présidente du Front national en tête au premier tour de la présidentielle de 2012, Jean-Luc Mélenchon avait déclaré, en marge d’une manifestation de défense des droits des femmes : “Tout ça est une guignolisation de la vie politique, absolument invraisemblable”, “pourquoi voulez-vous que le peuple français soit le seul peuple qui ait envie d’avoir un fasciste à sa tête ?” […]
S’il y avait eu une volonté d’injurier, “j’aurais pu dire nazi”, a-t-il poursuivi, s’en prenant à la stratégie de “dédiabolisation” du FN, car pour lui Mme Le Pen, “avec une peau de mouton”, essaie “de faire oublier sa nature profonde, fasciste et cruelle”. […]