Marc Bonnant : “Il y a une particularité, il y a une singularité, que moi je considère comme une supériorité de l’esprit (…) Pourquoi ce peuple est infiniment plus intelligent avec des exceptions en marge”
lien direct sur : VK
source : compilation de Pardonnez-moi : Marc Bonnant & Bernard-Henri Lévy – RTS.ch
Le Cas Wagner
“Procès” mis en scène au Grand Théâtre en trois actes et une péroraison de contrastes.
Alain Carré incarnera Richard Wagner. Bernard-Henri Lévy et Marc Bonnant l’accuseront ou le défendront. En alternance, sur un coup de dé, selon leur pensée profonde ou – qui sait? – en contradiction avec elle…
Seront cités à comparaître – viendront-ils ? – des témoins à charge et à décharge : Kant, Bakounine, Marx, Feuerbach, Schopenhauer, Meyerbeer et Mendelssohn, Nietzsche et Baudelaire, mais aussi Gobineau, Cosima Wagner, Houston Stewart Chamberlain, Winifred Wagner… et, peut-être, Adolf Hitler.
Les textes seront analysés. Ce qu’ils disent et ce qu’ils font naître. Les images et la musique seront évoquées et les symboles de leur sillage.
Wagner était-il antisemite ?
Dans l’histoire de l’antisémitisme moderne, le rôle joué par Richard Wagner est aussi important qu’incomparable. Par son factum laborieux publié en 1850 et réédité en 1869, La juiverie dans la musique, où il dénonce l’influence selon lui corruptrice des juifs dans la musique, il a largement contribué à la formation des énoncés de l’antisémitisme moderne. D’autres pamphlets suivront, d’une judéophobie flagrante, brutale et, parfois, terrifiante.
La philosophie et l’esthétique du siècle, mais aussi l’esprit du Festival de Bayreuth seront convoqués. Sans oublier, naturellement, la grande ombre de la tragédie du XXème siècle et de ce qu’il faut bien, hélas, appeler le wagnérisme politique.
source : geneveopera.ch