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Le Parti socialiste lançait, jeudi 17 avril au cirque d’hiver à Paris, sa campagne pour les élections européennes du mois de mai prochain. La guest-star de la soirée : Martin Schultz, le candidat social-démocrate, aspirant remplaçant de José Manuel Barroso à la Commission européenne. Et Christiane Taubira « qui a été la plus applaudie ce soir à son arrivée».
Christiane Taubira explique :

« Moi je les connais les jeunes je les vois dans toutes les campagnes… Ces jeunes doivent mobiliser d’autres jeunes ! Il faut surtout qu’ils entendent ce qu’on leur dit. L’Europe ? C’est leur perspective, c’est leur horizon. S’ils veulent pas y croire, ils croient à quoi ? Ils ont quelle alternative ? Croire à l’Europe ce n’est pas renoncer à soi… (…) Et c’est cette génération qui peut, avec gourmandise, enthousiasme, avec allégresse même je dirai, choisir de bâtir l’Europe ! Si elle ne choisit pas de bâtir l’Europe, elle subira l’Europe. »

Le meeting européen du PS ne commence qu’à 19h30 mais en face de l’entrée, des dizaines de personnes attendent déjà, un peu frénétiquement. A côté de moi, une jeune femme, la trentaine bien branchée avec son sac en cuir sur lequel je crois voir écrit «Escada» sort à son amie, une autre jeune femme sur le modèle dynamique-et-motivée – rouge à lèvres et robe bien bleue à l’appui : « Ah d’accord mais t’es déjà en repérage toi en fait ?» L’autre lui répond un demi-sourire aux lèvres : «Qu’est-ce que tu crois j’veux un boulot moi !» […] Pervenche Bérès, députée européenne intervient après lui. «Les libertés économiques ne doivent pas l’emporter sur les droits sociaux (…) Il nous faut une Europe sociale (…) Je ne me résigne pas !» On mentionne le nom de Harlem Désir, toute une partie de la salle siffle. La députée européenne termine son intervention en disant qu’elle voudrait «une Europe où chacun serait libre de vivre où il veut en Europe !» […] Pour finir, Martin Schulz, tant attendu, prend la parole. « Martin président, Martin président ! » scande encore le public. […] Il évoque les nationalismes et leur capacité à faire de l’Europe un bouc-émissaire… Je guette ma voisine, elle baille. Je crois que le discours commence vraiment à être long. Enfin, à grand renfort de références aux «démons de la seconde guerre mondiale», Martin Schulz qualifie l’Europe de «grand cadeau historique» qu’il faut défendre. […] Bondy Blog

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