Fdesouche

Une trentaine de militantes ont organisé une action de sensibilisation au harcèlement de rue.

Des membres du collectif #stopharcelementderue ont manifesté à Paris pour dénoncer le harcèlement qui sévit chaque jour dans les rues de la capitale. Hommes et femmes ont distribué des tracts expliquant comment réagir si l’on est harcelé et comment intervenir si l’on est témoin. Les passantes étaient invitées à inscrire sur des ardoises de courts témoignages.
“Champs Elysées, 3 heures du mat, 4 mecs en voiture nous sifflent, ils font marche arrière et nous insultent. Août 2013, Christelle”, a écrit une femme ingénieur de 32 ans, qui subit “assez régulièrement” ce genre de désagrément. “Même en venant, je me suis fait siffler et traiter de chienne parce que je ne répondais pas”, lance Claire Larrieux, 25 ans, archiviste.
L’agression d’une jeune femme dans le métro de Lille, sans que les autres usagers n’interviennent, est dans tous les esprits. “J’ai assisté un jour à l’agression d’une fille dans le métro, j’ai été la seule à réagir”, se souvient Anne-Marie, 28 ans, vétérinaire. “Mon voisin m’a dit ‘t’énerve pas, il voulait juste la draguer’ “.
Le 8 mars, le collectif avait déjà mené une action en posant des affiches disant: “Je ne suis pas ta jolie”, “ma mini-jupe ne veut pas dire oui” ou “me siffler n’est pas un compliment”. Son ambition est de créer des “zones sans relou” — sans hommes ayant ces comportements “lourds” — grâce à des partenariats avec des bars, des festivals, des réseaux de transports, voire des municipalités. “Des mesures concrètes peuvent permettre de réduire le phénomène, avec une pédagogie qui permette à terme un changement des mentalités“, explique l’une des co-fondatrices du collectif, Héloïse Buché, doctorante de 31 ans.
RTL, merci à Temps A venir
———— Rappels ————–
[A] Une journaliste, Sofie Peteers, a filmé ses déplacements dans les rues et les transports parisiens. Elle a enregistré des agressions verbales et sexuelles. “Les hommes qui m’abordaient étaient surtout jeunes, majoritairement d’origine étrangère” Relire + revoir les vidéos
[B] Un problème du mâle nord-africain vis-à-vis des femmes : «une certaine population  croit qu’on peut se comporter avec les femmes comme si elles étaient des femelles corvéables» Relire + réécouter
[C] Femmes injuriées dans les rues de Bruxelles : “Dans 95% des cas, ce sont des Maghrébins”. Relire + revoir les vidéos
[D] “Il serait raciste, en France, d’observer que, dans les cités à forte concentration immigrée, la condition des femmes a tendance à régresser”. Blog Robert Ménard
[E] “Les Bruxelloises sont injuriées dans 95% des cas par des Maghrébins” Relire
[F] Drague de rue : “Il me crache dessus, il m’a traitée de sale pute, je lui ai demandé de répéter : il a dit « sale pute raciste ».  Le chantage au racisme, c’est la millième fois que ça m’arrive. GQ magazine

Fdesouche sur les réseaux sociaux