Le mois de mai pourrait s’avérer coûteux pour l’économie française. Trois jours fériés tombent un jeudi (le 1er-Mai, le 8-Mai et le 29 mai pour l’Ascension). Conséquence, nombre de salariés sont tentés de prendre leur vendredi pour profiter d’un week-end prolongé. Au total, ce sont douze jours qui peuvent être chômés en mai pour seulement trois jours posés.
Pour les entreprises, cette multiplication des ponts entraîne une baisse de l’activité. La croissance économique devrait en pâtir. Un coût de 4 milliards d’euros pour l’économie française, soit 1,9 point du produit intérieur brut (PIB). En revanche, tous les jours fériés ne pèsent pas de la même manière sur l’économie. Un samedi, jour de grand-messe de la consommation pour les Français, pèse plus sur l’activité qu’un mardi ou un jeudi.
Pour relativiser, l’impact de ce mois de mai sur l’économie devrait être relatif. Paradoxalement, en période de crise, une baisse d’activité touche moins les entreprises, car celles-ci ne tournent pas à plein régime. Et d’un autre côté, ces ponts devraient être bénéfiques pour les secteurs du tourisme, des loisirs et de l’hôtellerie.
