Le raz-de-marée populiste et eurosceptique annoncé lors des élections européennes menacerait-il à terme l’action du Parlement européen ? La réponse est oui, selon les leaders des principaux groupes politiques de cette institution. “Je suis convaincu que si l’Europe succombe aux sirènes populistes et eurosceptiques, ce serait un retour vers le chaos et la guerre”, a martelé le Français Joseph Daul, chef de file du Parti populaire européen, dont est membre l’UMP.
Ce discours alarmiste a été repris par les quatre principaux candidats à la présidence de la Commission européenne, réunis à l’occasion d’un débat le 28 avril. “Les partis populaires ont un bouc émissaire pour tout, mais de solution pour rien”, a lancé Martin Schulz, actuel président allemand du Parlement européen.
Sa compatriote, l’eurodéputée écologiste Ska Keller a dénoncé quant à elle la récupération des thèses d’extrême droite par des partis de centre droit : “Cela ne fait que les renforcer, c’est très dangereux”. Plus offensif, le think tank britannique “Counterpoint” a publié, le même jour, un film sur Internet dénonçant l’impact des europhobes sur le vote en Europe […]
France 24
Le film anti-partis eurosceptiques créé par le think tank Counterpoint visant à “effrayer” juste avant le vote du 25 mai. (Paroles pour moitié en anglais et pour l’autre moitié en français)