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François Hollande était l’invité de Jean-Jacques Bourdin, sur RMC et BFM-TV, mardi 6 mai. Pour notre chroniqueur Bruno Roger-Petit, avec cet exercice, il a pu mesurer le gouffre qui le sépare d’une certaine France, beauf et réac, qui demande au président de résoudre des petits problèmes qui n’ont rien à voir avec la fonction présidentielle. A-t-il fait le bon choix avec cette émission ?


Une France de Français sans ambition, repliée et frileuse. C’est cela la France des auditeurs RMC ? Cette petite France ?

La petite France pour petits Français, France RMC, France des beaufs et des réacs, c’est la France d’Eric Zemmour et de Natacha Polony, de Robert Ménard et d’Elisabeth Lévy, la seule qui avait seule droit de cité sur RMC ce mardi. On est aussi le peuple que l’on mérite d’être, et à bien des égards, la France RMC de 2014 ressemble à la France de 1939.


“Le président n’a pas à se cacher”, disait-on lundi, du côté de l’Élysée, à l’auteur de ces lignes. Donc, le président va aller au contact direct, droit au peuple en quelque sorte.

D’où le choix de RMC et de Jean-Jacques Bourdin. D’où le choix de répondre aux questions directes des auditeurs. D’où la visite à Villiers-le-Bel dans la foulée. D’où l’arrêt brutal des négociations avec une grande chaîne privée prête à mettre en images une émission de télévision où Hollande aurait pu aller au peuple.

Renouer le contact, parler peuple, parler au peuple, tout pour effacer les terribles images de Carmaux, tout pour faire oublier que Manuel Valls n’a pas le monopole du régalien. On allait voir ce que l’on allait voir.

Au total, ce fut une étrange émission. Une sorte de mise en abyme du hollandisme présidentiel. […]

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