Pour chaque produit, L’ONG allemande Foodwatch a contacté l’industriel et réclamé des explications, rarement obtenues.
L’ONG, spécialiste de la dénonciation des fraudes alimentaires, cible cinq produits aux affirmations et étiquettes mensongères pour sa première campagne en France. Foodwatch présente mardi 6 mai, à Paris des filets de dinde “à l’étouffée” (E.Leclerc), une vinaigrette “aux tomates séchées” (Puget), des yaourts bio “aux fruits” (Vrai), des tortellini “au jambon cru et parmesan” (Lustucru) et une soupe en sachet “au bœuf et aux carottes” (Maggi) dont elle conteste les appellations et les étiquettes, estimant que ces “ruses des industriels” induisent les clients en erreur.
Pour chaque produit, Foodwatch a contacté l’industriel et réclamé des explications, rarement obtenues puisqu’aucune loi ne contraint les fabricants à la transparence. L’ONG, née en 2002 dans la foulée du scandale de la vache folle, cible l’industrie, mais aussi la grande distribution qui met ces produits en rayons sans les contrôler. Foodwatch, qui se déclare “100% indépendante” des pouvoirs publics et de l’industrie, est financée par ses seuls membres.