Geert Wilders a déclaré au journal Telegraph (voir vidéo plus bas) qu’il s’attendait à ce que Nigel Farage revienne sur son engagement à ne jamais travailler avec le Front national.
Le président du Parti hollandais de la Liberté reste persuadé qu’il arrivera à convaincre Mr Farage de revenir sur ses positions vis à vis de Mme Le Pen et ce dès la fin des élections européennes du 25 mai.
“Je respecte énormément Mr Farage. C’est une personnalité politique très charismatique. Je comprends qu’il rassemble beaucoup de soutien dans son pays. Mais je respecte également aussi beaucoup Marine Le Pen. Elle aussi est un chef de file très charismatique, très haute dans les sondages avec pratiquement le même message concernant l’Europe”
“J’espère que nous pourrons dépasser nos différences pour représenter les millions de personnes qui auront voté pour nos partis et ainsi donc être aussi forts que possible pour opposer un contre-pouvoir à tous les europhiles de Bruxelles” a-t-il dit.
“Il est un peu inutile d’avoir deux chefs de parti importants travaillant séparément. J’espère avoir un rôle déterminant à jouer pour pouvoir les rapprocher. J’aimerai vraiment pouvoir travailler étroitement avec l’UKIP et avec le Front national conjointement”
Le FPÖ autrichien , le Vlaams Belang belge , la Lega Nord italienne , le Parti national slovaque et les Démocrates de Suède se sont déjà déclarés membres de cette alliance franco-néerlandaise. Un groupe d’une telle ampleur au sein de l’UE aurait droit à plus de 2 millions de £ par année d’indemnités mais serait encore plus fort et encore mieux financé si d’aventure l’Ukip pouvait les rejoindre avec ses quelques 25 députés espérés supplémentaires.
La création d’un nouveau groupe eurosceptique va de toute façon indéniablement poser un problème politique majeur à Mr Farage avec un risque d’isoler son groupe actuel au parlement mais également avec une perte d’indemnités européennes s’élevant à environ 1 million de Livres Sterling par an…
Traduction résumée du Telegraph