Les noirs sortent du ghetto. Le magazine du Monde se penche ce week-end sur une nouvelle génération de Noirs peu médiatisée et très ambitieuse. Une “élite noire”, qui veut avant tout réussir et sait qu’elle le mérite.
(…)Ils ne croient plus en l’assimilation comme modèle d’intégration
Car oui, elle existe, cette génération de Français noirs, originaires des Outre-mer ou d’Afrique, né ici ou là bas et bien déterminés à ne pas se cantonner au rôle que la France leur concède.
Cela suffit parfois à les rassembler. Comme dans le club Efficience, à l’origine de la publication du Gotha Noir, le “Who’s who” des personnalités noires, qui se défend de tout communautaires. Chez eux militantisme n’est pas nécessairement un fil conducteur. Ainsi Ferdinand, cadre chez Orange et né à Abidjan “ne se sent concerné ni par les appels à des réparations pour l’esclavage, ni par des réclamations pour plus de représentativité en politique”. Pour autant, contrairement à la génération précédente, ils ne croient plus en l’assimilation comme modèle d’intégration réussie.
De vieux clivages oubliés
Leur modèle, affirme le Monde magazine: les réseaux d’amitié juifs. “Les vieux clivages entre Africains et Antillais sont en train d’être dépassés”. D’autant plus, que dans certain secteurs comme les cosmétiques ou l’événementiel, un marché pour les Noirs se développe en France.
Merci à DANY