L’écart de résultats entre autochtones et élèves issus de l’immigration s’est réduit en Fédération Wallonie-Bruxelles alors qu’il s’est creusé en Flandre, mais la différente reste importante dans les deux cas, selon une étude réalisée par la Fondation Roi Baudouin en collaboration avec le Germe, le Groupe de recherche sur les relations ethniques, les migrations et l’égalité (ULB), dont les résultats sont publiés jeudi dans Le Soir, De Morgen et De Standaard. […]
En Belgique, ces écarts de performance dépendent fortement de l’origine socio-économique et ethnique des élèves, davantage que la moyenne des pays de l’OCDE.
Les élèves de milieux défavorisés et/ou issus de l’immigration ont tendance à avoir des résultats plus faibles. Le facteur immigration est plus important en Flandre, tandis que le facteur socio-économique l’est davantage en Communauté française. […]
Il faudrait donc mélanger élèves “forts” et “faibles” dans les mêmes “bonnes” écoles afin que les élèves “faibles” obtiennent ainsi de meilleurs résultats.