Fdesouche

« Comme aucun professeur ne veut être muté dans les banlieues de l’immigration… »


L’Education nationale a de plus en plus de mal à recruter des professeurs de collège.
Au dernier concours du CAPES (printemps 2014), 1592 postes étaient à pourvoir en mathématiques, 793 ont pu être pourvus ; en lettres classiques, il y a eu 156 admissibles pour 300 postes à pourvoir. Les causes réelles de cette désaffection sont simples : comme aucun professeur ne veut être muté dans les banlieues de l’immigration, on y affecte les nouveaux enseignants. D’où la crise des vocations.

Bien sûr, c’est souvent du non-dit mais curieusement les difficultés se cristallisent sur le refus d’être affecté à… l’Académie de Créteil qui dessert la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et la Seine-et-Marne. Intitulé pudiquement « Les difficultés de recrutement d’enseignants dans certaines disciplines », un rapport de 9 inspecteurs généraux de l’Education nationale et de l’administration de l’Education nationale fait le point. Un document explosif pour qui sait le lire.

Polémia en livre ici les bonnes feuilles. Il s’agit de la version intégrale du point 2-2 du rapport publié en juillet 2013 (pages 16 à 18). Il faut, bien sûr, décrypter les euphémismes d’un rapport administratif nécessairement soumis aux contraintes du politiquement correct. Tel qu’il est, il n’en est pas moins très révélateur d’une situation profondément dégradée et qui montre à quel point l’immigration est une catastrophe pour l’éducation nationale. Pour aider au décryptage les commentaires de Polémia figurent entre crochets [].
Polémia.


Le rapport complet

Fdesouche sur les réseaux sociaux