Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti Socialiste, a déclaré lundi sur RFI qu’une sortie de l’Europe, que prône notamment le Front National, mènerait “directement” les nations qui la composent “au conflit entre les communautés dans chaque pays.”
Pour ce scrutin européen du 25 mai, le député PS de Paris a dit craindre “trois choses : l’immobilisme de la droite, qu’elle soit reconduite parce qu’il y aurait de l’abstention ou un vote populiste qui ne permette pas une majorité contre la droite. Deuxièmement, l’abstention elle-même qui ne permettrait pas au peuple de s’exprimer sur une réorientation. Et enfin le populisme, que le national-populisme s’exprime dans tous les pays sous une double forme : une xénophobie assez poussée et un refus de l’Europe.” (…)
Le successeur de Harlem Désir à la tête du PS a cité trois raisons à la montée de ce populisme : “d’abord parce que les Européens sont confrontés à une crise économique majeure et qu’il y a un chômage massif. Ensuite parce que les Européens sont confrontés à une situation qu’ils n’avaient pas prévue, à savoir que le monde occidental n’est plus dans la domination qu’il avait auparavant. Et troisièmement parce qu’il y a un frottement dans ce monde européen entre les Européens et, on va dire, l’Islam d’une manière générale.” […]
LCP