Tribune libre de François (Juin 2010)
Voici plus de 5 ans que nous avons créé Fdesouche.com. Au départ petit blog personnel et confidentiel, il accueille désormais jusqu’à 90 000 visiteurs par jour comme ce fut le cas dimanche dernier.
A contre courant de la quasi-totalité des médias officiels ou des autres blogs “politiques”, nous avons décidé de faire des recoupements, de fonctionner sur le principe d’une revue de presse et de limiter au maximum l’expression de nos propres opinions. Préférant laisser à chacun de nos lecteurs le soin de se forger son avis et la possibilité de l’exprimer.
Nombreux sont ceux qui ont du mal à saisir cette démarche et les quelques principes qui nous guident dans cette aventure virtuelle.
Il y a tout d’abord les journalistes qui persistent à nous qualifier de « blog d’extrême-droite ».
Les malhonnêtes qui nous assimilent aux pires des milliers de commentaires publiés chaque jour mais que nous ne pouvons bien entendu pas filtrer exhaustivement.
Et les nationalistes que notre démarche non-idéologique déroute tant ils ont été les seuls -personne ne peut le nier – pendant les trois dernières décennies à s’inquiéter de l’immigration, de ses conséquences et à sonner le tocsin.
Il y a aussi nos lecteurs musulmans, maghrébins, noirs, juifs, métis qui considèrent notre blog comme leur étant hostile alors que notre démarche n’est pas de critiquer la nature de tel ou tel peuple ou une quelconque religion mais de dénoncer les conséquences du multiculturalisme.
D’ailleurs, en ce qui concerne l’Islam, vous remarquerez que nous évitons toute forme de blasphème car ce n’est pas au culte islamique, à ses spécificités que nous nous opposons, c’est à leur importation chez nous. Ceci étant, il ne nous appartient pas de juger de l’Islam en terre d’Islam. Berger est maître dans son pré.
Idem pour le métissage. Nous dénonçons un dogme selon lequel le métissage généralisé serait souhaitable et ceux qui en font l’apologie pour des raisons idéologiques, marketings, par conformisme ou par pur opportunisme, mais en aucun cas des individus ou des parcours privés.
Plus largement, si vous souhaitez comprendre ce qui sert de ligne éditoriale à Fdesouche.com, c’est sous cet angle qu’il faut l’appréhender.
Nous ne sommes pas les héritiers de Maurras mais la génération « petits blancs de banlieue ». Nous ne sommes pas des idéalistes, des utopistes, des révolutionnaires, des géostratéges, des intellectuels… et encore moins des idéologues.
En ce qui me concerne, j’ai constaté dans ma vie quotidienne que l’immigration massive avait de nombreuses conséquences négatives. Que tout le monde le savait, s’adaptait mais que personne n’en parlait. Puis, en lisant, en me renseignant, en recherchant, je me suis aperçu que ces conséquences ne se limitaient pas au domaine sécuritaire ou à celui des rapports de voisinage.
Mais qu’elles influaient aussi sur le système social, les salaires, la qualité de vie, la nourriture, le logement, la santé, l’éducation, l’ambiance générale, les mœurs, les libertés, la religion… bref sur la nature même de notre civilisation…
Mais surtout de la menace qu’un tel tsunami migratoire, sans équivalent dans l’histoire par son ampleur et sa rapidité, fait peser, de manière irréversible, sur ce qui fait notre substance de Français et d’Européens de souche, et ce sans que personne ne semble en mesurer les réelles conséquences.
Puis, j’ai observé quelles étaient les conséquences tangibles d’une expérience multiculturelle et multiraciste sur le long terme, aux Antilles mais aussi au Brésil, aux Etats-Unis, en Afrique du Sud… : Partout où des expériences du « vivre ensemble » ont été tentées, elles n’ont produit qu’inégalités, violence, racismes multiples, pauvreté et tensions tout en anéantissant ce qui fait la saveur des peuples, leurs particularismes héréditaires et leur mémoire.
Or, dans un contexte de progrès formidables mais surtout de crise économique, de médiocrité uniformisatrice et d’acculturation télévisuelle, scolaire, de repentance, comment peut-on sérieusement espérer que cela se conclura mieux en France ?
Faire ce constat, que nous étayons chaque jour sur notre blog, n’est ni le résultat d’une idéologie, ni du nationalisme, ni du racialisme, et encore moins l’expression d’une quelconque haine vis-à-vis de qui que ce soit mais ce qui me semble, très sincèrement, être du bon sens quand on réunit toutes les pièces du puzzle.
Cette réflexion n’est pas aussi brillante que celle d’un Alain de Benoist ou d’un Alain Finkielkraut, mais tel est mon point de vue et ce qui me guide dans mon engagement.
C’est aussi celui de l’ensemble des animateurs de Fdesouche.com. C’est surtout , résumée en quelques lignes, notre ligne directrice et éditoriale.
Que nos opposants nous démontrent concrètement que nous avons tort, que nos inquiétudes sont infondées, que nous fantasmons. Nous ne demandons que cela.
Par ailleurs, comment les journalistes peuvent-ils accuser ce qui n’est qu’un constat, une démonstration quotidienne, d’être d’extrême-droite ? Nous ne relayons, quasi-uniquement que des faits bruts et sourcés mais nous ne proposons aucune solution. Or, si des solutions et un programme peuvent être d’extrême-droite, comment cela peut-il être le cas de l’observation quotidienne d’une réalité ?
En termes de proposition, nous nous contentons de soumettre l’idée absolument apolitique qu’il serait légitime et souhaitable que les Français et Européen de souche prennent conscience qu’ils sont en train de devenir une minorité. Et que dans l’attente d une solution politique réaliste pour endiguer immédiatement et efficacement la substitution en cours, il serait temps de jeter les bases concrètes d’une forme de lobbyFrançais.
Or tout ceci, qui a la légitimité morale pour nous en empêcher ou nous le reprocher ?