Cette semaine, l’évêque de Gap et d’Embrun rend hommage à Jérôme Kerviel, qui hésite encore à rentrer en France pour y effectuer sa peine de prison.
Monseigneur di Falco Léandri préside le comité de soutien à Jérôme Kerviel. Au terme d’une marche de plusieurs semaines dans le nord de l’Italie, l’ancien trader de la Société générale devait rentrer en France ce samedi. Mais, ultime coup de théâtre, il a décidé de rester quelque temps encore de l’autre côté de la frontière et de ne pas se rendre au commissariat de Menton. Maître David Koubbi, son avocat, tente un ultime recours.
L’évêque de Gap et d’Embrun – qui a enregistré sa chronique avant ce dernier rebondissement – adresse toutes ses pensées au jeune homme. L’archevêque a d’ailleurs adressé, lundi dernier, une lettre à François Hollande pour lui demander sa grâce et empêcher l’incarcération immédiate de Jérôme Kerviel.
Mais que viennent faire des curés dans cette affaire, s’interrogent sûrement certains. “Ils viennent faire leur devoir. Nous ne sommes pas des juges. Dès que quelqu’un traverse une épreuve, quelle qu’en soit la cause, notre devoir est de lui tendre la main et d’être à ses côtés”, leur répond monseigneur di Falco. C’est cette position qu’il développe dans sa chronique vidéo.
Le Point
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