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Le Premier ministre Manuel Valls ne se résigne pas à la montée du vote en faveur du Front national aux européennes. Il lui reste une semaine pour convaincre le cœur de l’électorat socialiste d’aller voter. La tournée de Valls passe par Évry lundi et Lyon vendredi mais également Barcelone mercredi.

En 2009, le PS n’avait recueilli que 16% des suffrages. Aujourd’hui, ce sont bien ces 16% que visent les socialistes. «En dessous, on aura du mal à expliquer que c’est formidable», euphémise un des experts du PS.

Pour mobiliser la gauche, il faut politiser le scrutin. «L’enjeu, c’est qu’il y ait le plus de ­députés européens socialistes pour qu’il puisse y avoir un président de la Commission européenne de gauche. Les socialistes européens sont unanimes derrière Martin Schulz et pour la première fois, les électeurs vont choisir le président de la Commission, c’est un enjeu considérable», analyse Valls. En menant campagne, le Premier ministre met sa popularité en avant pour mobiliser des électeurs tentés par l’abstention. C’est aussi le score prévu du FN qui motive Valls. «Je serais très triste pour mon pays si l’extrême droite arrivait en tête. Moins le FN fera de voix, plus la France sortira forte», prévient-il. Un argument qu’il utilise dans les meetings comme il l’a fait, jeudi soir, à Lille au côté de Martine Aubry. […] Le JDD

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