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Addendum 19/05/14

[…] Jean-François Copé, président de l’UMP, mis en cause par plusieurs médias sur un supposé favoritisme au détriment de son parti, a promis dimanche de “dire exactement ce qu’il en est” après les élections européennes. “Je demande une semaine pour pouvoir faire la campagne pour l’Europe” et, après le scrutin, “dans les jours qui suivent, nous dirons exactement ce qu’il en est et moi le premier”, a assuré Jean-François Copé sur BFMTV.

TF1 News

15/05/14

Rue de Vaugirard, on a hésité quelques heures avant de savoir si Jean-François Copé allait réagir à l’enquête publiée par Libération jeudi matin. Et finalement, en marge d’une réunion organisée au siège du parti sur l’Outre-Mer et les européennes, le président de l’UMP a choisi de dénoncer des «allégations», «le tout mélangé, amalgamé, mal vérifié». […]

«Si la moindre chose est vraie dans ce qu’écrit Libération, Copé est mort», tranche un ancien membre du gouvernement qui estime que «faire une réunion dans une des salles du siège, ça coûte 200 euros au maximum».

«Les montants annoncés sont astronomiques et Jérôme Lavrilleux les confirme à Libération en expliquant qu’un parti gère ses finances comme bon lui semble! C’est se foutre du monde», grogne un membre du comité politique – lui encore sous couvert d’anonymat. […]

Le Figaro

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L’UMP a réglé pendant la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 près de 20 millions d’euros à une filiale de Bygmalion, agence de commmunication dirigée par des proches de Jean-François Copé, affirme ce jeudi Libération, assurant que certains des évènements généreusement rétribués semblent fictifs.

Hebergeur d'image

Expliquant avoir eu accès aux factures de la filiale Event&Cie, sur la période de janvier à juin 2012, couvrant la campagne présidentielle, Libération insiste en particulier sur les 12,7 millions d’euros versés par l’UMP pour au moins 55 “conventions thématiques” qui ont laissé peu de souvenir aux principaux intéressés. Le journal cite notamment une “conférence sur l’accès au crédit” le 30 mai 2012, trois semaines après la défaite de Sarkozy, facturée 299.000 euros. Or le député UMP Pierre Lellouche, supposé en être le principal intervenant, ne s’y est pas rendu selon ses agendas et ses souvenirs.

Libération relève également une conférence salle Gaveau le 14 avril 2012, où il ne semble y avoir ni foule ni invités prestigieux, facturée pour la somme exorbitante de 680.950 euros et consacrée une semaine avant le premier tour à “La France avec les printemps africains – Regards croisés”. “Ont-elles existé?”, s’interroge le quotidien à propos des fameuses “conventions”. […]

Le Figaro

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