Addendum 22.05.2014 :
A Barcelone, Manuel Valls a critiqué en trois langues «l’Europe de droite qui a échoué» : en Catalan, la langue de son enfance, e, espagnol et en français.
«Jamais l’enfant que j’étais, né à Barcelone, n’aurait pensé qu’un jour, ce serait en Premier ministre qu’il reviendrait. Et pourtant me voilà parmi vous, Espagnol et Catalan de naissance, puis Français, pleinement Français, passionnément Français» depuis sa naturalisation à 20 ans. Sous des applaudissements nourris, il a salué une France où le Premier ministre «s’appelle Manuel» et des ministres «Najat (Vallaud-Belkacem)» et «Kader (Arif)».
Le Parisien
Le chef du gouvernement participait à Barcelone, sa ville natale, à un meeting de campagne en présence du candidat socialiste à la Commission européenne, Martin Schulz, et de l’ancien président du gouvernement espagnol Felipe Gonzalez.
Il a appelé de ses voeux mercredi une «insurrection démocratique» lors des élections européennes de dimanche prochain pour contrer le Front national dont les sondages annoncent un bon score.
«Il faut que nos compatriotes aillent voter pour repousser les populismes. L’extrême droite veut détruire l’Europe et ses valeurs qui ont été construites après la Seconde Guerre mondiale. Et puis il faut un choix entre la droite et la gauche».
« J’espère que les Français, dans les heures qui nous séparent du scrutin du 25 mai prochain, se révéleront, qu’il y aura une forme d’insurrection démocratique en disant : ‘la France ne peut pas avoir comme première force politique, à l’occasion de ces élections européennes, ce discours, ces mots, ce rejet, cette haine à l’égard de l’autre’ », a-t-il dit dans un entretien à i>TELE.
Manuel Valls a toutefois dit «redouter» un bon score du Front national, dont il a fait une cible privilégiée lors de ses meetings de campagne à Lille (Nord) et Evry (Essonne) notamment.
news.yahoo