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(extraits) «L’État a abandonné Calais, il ne s’occupe plus de nous», lâche Arnaud. Un constat partagé par de nombreux Calaisiens qui doivent faire face à un afflux record de migrants.

Aujourd’hui la ville ne fait plus face à la multiplication par trois des migrants [présents] en plein centre-ville, sous le pont Mollien, au pied de la mairie, dans la zone portuaire, dans des squats disséminés dans la ville…
Somaliens, Afghans, Syriens, Palestiniens, Irakiens, Érythréens, Égyptiens, Ukrainiens… Des tentes de fortune amoncelées sur le béton. «Même les chiens et les chats, on ne les laisse pas vivre comme ça», dit Ali, un Afghan de 20 ans arrivé il y a trois mois. (…)
«Ce n’est plus contrôlable, c’est le ras-le-bol généralisé».
(…)
Figaro

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