[Complément 23 mai – 19h50] Vidéo : extrait de la conférence sur le souverainisme et la mondialisation donnée par Jean-Pierre Chevènement à Paris, en avril 2012.
«Il ne suffit pas d’être un “Français de papiers”, comme on dit, pour être français.»
Jean-Pierre Chevènement le 17 avril 2012
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(…) Pour Jean-Yves Camus, chercheur spécialiste de l’extrême droite, la thèse du «grand remplacement» consiste effectivement à dire «qu’une partie de la population française n’est pas vraiment française. Ce seraient des Français de papier.»
Cette lecture est contraire à la ligne officielle du FN selon laquelle «si on s’assimile, on peut venir de partout et être Français», remarque-t-il. Pourtant elle «fait son chemin petit à petit» dans le parti.
Outre Jean-Marie Le Pen, Bruno Gollnisch, ancien numéro deux, Julien Rochedy, patron des jeunes du FN, Philippe Martel, chef de cabinet de Marine Le Pen ou encore Fabien Engelmann, maire de Hayange (Moselle) ont déjà manifesté leur adhésion à cette théorie.
Marine Le Pen, elle, ne l’a jamais officiellement validée. Récemment, elle a toutefois lancé lors d’une débat qu’il «suffit d’aller dans la rue pour voir le problème de l’immigration». (…)
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