Pour mettre en œuvre la lutte contre la fraude, la police judiciaire travaille main dans la main avec le fisc. Les policiers réveillent les suspects avant le lever du soleil, perquisitionnent les domiciles et les bureaux, à la recherche de documents compromettants.
Ces officiers de police transmettent ensuite factures et documents bancaires à un agent du fisc. C’est aussi cette brigade qui traite les dossiers sensibles et politiques, comme celui de l’ancien ministre Jérôme Cahuzac ou de l’homme d’affaires Ziad Takieddine.
La lutte contre la fraude fiscale a rapporté 10 milliards d’euros à l’État en 2013. De quoi convaincre le gouvernement de poursuivre ses efforts en la matière.
La garde des Sceaux Christiane Taubira et le ministre des Finances Michel Sapin ont signé, jeudi 22 mai, une circulaire détaillant le nouvel arsenal pénal à la disposition des magistrats. La peine maximale encourue est désormais de sept ans de prison et de 2 millions d’euros d’amende.