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Nouvelles drogues de synthèse particulièrement puissantes, hausse des overdoses dans certains pays, substances plus fortement dosées: les drogues consommées en Europe sont de plus en plus nocives pour la santé, alerte mardi l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) dans son rapport annuel.

De “nouvelles substances psychoactives” de synthèse (NPS ou “nouvelles drogues“), non réglementées par le droit international parce qu’insuffisamment connues, “apparaissent sans cesse sur le marché de la drogue”, où elles ont pour but d’imiter, voire de remplacer les drogues réglementées, note le rapport.
Plus de 80 millions d’Européens, soit un quart de la population adulte de l’UE, ont consommé une drogue illicite à un moment de leur vie, rappelle le rapport présenté à Lisbonne.

Vente sur internet

Produites dans des laboratoires clandestins européens ou importées de Chine et d’Inde, elles sont souvent vendues sur internet, comme “euphorisants légaux” (légal highs) ou “produits chimiques destinées à la recherche” (research medicals).

Avec 81 nouvelles drogues détectées en 2013, le système d’alerte précoce européen (EWS) subit “une pression croissante“, note l’OEDT. Au total, il surveille plus de 350 substances psychoactives, régulièrement soupçonnées d’intoxications ou de décès. C’est par exemple le cas du MDPV, composant principal de la drogue dite “sels de bain”, associé à 99 décès surtout en Finlande et au Royaume-Uni.

Même si globalement le nombre de décès liés aux drogues est en baisse en Europe (6.100 décès par surdose en 2012 contre 6.500 en 2011), certains pays (Estonie, Norvège, Irlande, Suède et Finlande) ont accusé une hausse préoccupante du nombre de décès par surdose, note le rapport.

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