C’est un chaos de pierres calcaires, en bordure d’une route nationale, indéchiffrable au premier coup d’oeil.
En s’approchant, on y devine des formes ciselées, animales ou végétales, parfois géométriques. Plus loin, c’est une oreille humaine énorme qui pointe, une corne de caprin ornant une moitié de crâne, un cheval hennissant, des ailes de griffon brisées. Avançons encore entre les flaques et le sol sableux, jusqu’à cette femme agenouillée, dont le buste s’évanouit dans l’effritement de la roche. Tout à côté, le visage d’une vieille, une main en cornet, semble chuchoter une histoire oubliée. […]
La vieille femme et la déesse pétrifiées font partie d’un ensemble architectural exceptionnel que son équipe met au jour depuis deux mois, et qui a été présenté à la presse, mardi 27 mai. Un sanctuaire de la seconde moitié du IIe siècle après Jésus-Christ, dont la pièce maîtresse était une façade de 90 mètres de long, 9,5 mètres de haut, pour un mètre d’épaisseur seulement. […]
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