Addendum 29.05.2014 :
Les Français ne sont plus que 3% à le préférer comme candidat du PS à la prochaine présidentielle de 2017, selon l’étude OpinionWay réalisée en exclusivité pour Le Figaro Magazine. Le même chiffre que les sondages lui donnaient quelques mois avant la primaire de 2011, quand il était opposé notamment à Dominique Strauss-Kahn.
81% des sympathisants socialistes veulent l’organisation d’une primaire, même si le président voulait être candidat, mais seulement 15% d’entre eux voteraient pour lui dans ce cas.
La conclusion est claire : les sympathisants socialistes craignent une nouvelle candidature du chef de l’Etat et au fond, le seul moyen de l’éviter reste d’organiser une primaire avec d’autres prétendants pour s’assurer que François Hollande ne sera pas désigné !
Les tensions au sommet de l’Etat vont inévitablement s’accroitre puisque l’homme vers qui se tourne les électeurs socialistes n’est autre que Manuel Valls, le premier ministre ! 40% des sympathisants socialistes le préfèrent comme candidat à la présidentielle, largement devant les autres.
Le Figaro
Après les municipales, la seconde claque électorale encaissée par les socialistes aux élections européennes leur font redouter le pire pour 2017. La candidature de François Hollande apparaît de moins en moins comme une évidence.
«François Hollande a un objectif : être réélu en 2017, c’est un être beaucoup plus réfléchi qu’on ne le dit», pense une ministre.
C’était il y a douze ans mais c’est comme si c’était hier. Le 21 avril 2002 n’est jamais bien loin et chaque défaite électorale fait ressurgir la crainte de voir, un jour, se reproduire un tel scénario. Forcément, quand dimanche soir, le FN est arrivé pour la première fois dans une élection en France en tête des européennes, les mauvais souvenirs ont vite ressurgi.
«La prochaine grande échéance constitue pour nous un risque gigantesque», prévient un cadre du PS. Comment éviter de voir Marine Le Pen priver François Hollande d’un second tour en 2017? La question semble prématurée mais beaucoup dans la majorité se la pose déjà.
François Hollande «doit tendre la main à toutes les forces de gauche, rouge, rose et verte. La leçon de ce scrutin est qu’à gauche personne ne peut s’en sortir seul. Nous gagnerons tous ensemble ou nous perdrons. C’est une course de vitesse», a prévenu Julien Dray, dans une interview au Parisien. […]
Un député socialiste le concède aujourd’hui sans problème : Marine Le Pen est la seule à coller au discours qui touche les classes populaires».
Le JDD