Le tueur turc n’était pas qu’un amoureux éconduit. Ucler Umit avait également des visées sur le compte en banque de son ex-compagne. Mais, les 20.000 euros donnés au meurtrier par le père de la victime n’étaient visiblement pas suffisants.
[…] Ucler Umit en voulait aussi à l’argent de son ex-concubine. C’est en tout cas ce qu’affirme Roger Suiveng, le papa de Sonia, abattue mercredi soir à son domicile: «Des 150.000 euros qu’il réclamait à ma fille, je venais d’en verser 20.000 sur son compte», affirme le Fossois. «Vous n’oserez pas écrire ce que je vous dis, mais c’est toute la communauté turque de Sambreville qui nous menaçait. C’est pour les calmer que nous avons versé ces 20.000 euros.»
La Nouvelle Gazette
Article du 30 mai 2014 à 20h05
Mercredi soir alors qu’elles étaient chez elles, Sonia Suiveng et sa maman, Marie Dethier ont été abattues par l’ex-compagnon de Sonia, Ucler Umit, un Sambrevillois d’une quarantaine d’années. Privé de liberté, il reconnaît les faits.
« Je ne peux pas y croire, cela ne lui ressemble pas. » Dans l’entourage d’Ucler Umit, on est abasourdi par son geste. « C’est un garçon qui ne boit, ne fume pas, qui ne sort pas. » Surnommé « la Buche » par ses amis, il est âgé d’une quarantaine d’années et est d’origine turque.
« C’est un petit castard, un peu sportif », sourit l’une de ses connaissances. « C’est quelqu’un sans vraiment d’histoire, même si son nom est connu. » Dans ses connaissances, personne n’ose y croire. « Tout le monde est choqué et ne comprend pas pourquoi. » Originaire de Moignelée (Sambreville), il a déjà eu quelques démêlés avec la justice. […]
La Nouvelle Gazette