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Dans un entretien au journal allemand Bild, Jean-Claude Juncker s’est dit “confiant d’être élu prochain président de la Commission européenne d’ici mi-juillet”. Cependant, selon le journal, Paris se met maintenant en travers de son projet. “Au sein du Conseil européen, une large majorité de chefs d’État et de gouvernement chrétiens-démocrates et socialistes me soutiennent”, explique Juncker, dans un extrait de l’interview diffusé à l’avance par Bild. Il a promis de “rallier les autres” dans les trois à quatre semaines à venir.

“L’Europe ne doit pas se laisser mettre sous pression”, selon l’ex-président de l’Eurogroupe, candidat désigné des conservateurs lors de la campagne aux élections européennes, mais dont un certain nombre de capitales européennes ne veulent pas.
Parmi elles, Londres, Stockholm, Budapest, mais aussi, selon Bild, le gouvernement français. Paris voudrait installer un Français à la tête de la Commission, écrit le journal, qui ne cite pas ses sources.
Le président François Hollande a fait savoir cette semaine à la chancelière Angela Merkel qu’il avait besoin d’un “signal” en direction de ses électeurs, après le succès du Front national (extrême droite) au scrutin de dimanche dernier, écrit Bild.

“Il a fait pression pour un programme d’investissement de grande ampleur et a mis sur la table (le nom de) son ancien ministre des Finances Pierre Moscovici”, poursuit le tabloïd….

Le Point
Lire : Le PS, complice des délocalisations
Donc, c’est le ministre socialiste Moscovici qui est responsable des décisions prises par ses représentants dans ces deux banques.
Or, selon le Canard Enchaîné du 29 mai 2013, la BEI accordé en 2009 à Renault un prêt de 200 millions d’euros pour construire une usine au Maroc et, fin de l’an passé, un crédit du même montant à Ford Europe pour financer d’importants investissements en Turquie au moment où Ford Europe supprimait 4.500 emplois en Belgique et en Grande-Bretagne. Toujours selon mon palmipède préféré, la BERD a offert en 2012 à PSA, qui ferme son usine d’Aulnay, un prêt de 110 millions pour la production de voitures en Russie. Un prêt de 100 millions doit ’être octroyé à l’équipementier automobile Faurecia (filiale de PSA), qui vient de décider de la suppression de 3000 emplois en Europe occidentale, pour financer ses activités au Maroc, en Russie, en Tunisie et en Turquie.
Chaque fois, le représentant de Moscovici a le pouvoir de bloquer ces incitations et ces aides à la délocalisation. Que du contraire, il les approuve.
Ainsi donc, une des plus importantes personnalités « socialistes » du gouvernement est directement complice des délocalisations….
Médiapart
Relire : Pierre Moscovici : «Il n’y aura pas de rapatriement en France d’emplois industriels installés au Maroc
 

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