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L’ouverture, ce n’est pas encore pour maintenant. En tout cas, pas avec tout le monde ! « Cette journée a pour but de faire tomber les a priori, les clichés », souligne Yassine Bahim qui la compare à une suite de la fête des voisins. « Au-delà de la tolérance, on veut favoriser le vivre ensemble. »

Cette phrase est la conclusion de l’article ci-dessous.

[…] Au hasard des rencontres, une maman d’Oblinghem venue avec ses enfants. « Je me suis convertie en 2006 […] » Cette dame est mariée à un musulman d’origine marocaine. « Il faisait la prière sans me forcer à quoi que ce soit. J’étais catholique. C’est par moi-même que je suis venue à l’islam. J’ai lu beaucoup de livres. Ça devenait une évidence. »
Quand on lui demande ce qui lui a plu, elle cite la prière cinq fois par jour et le ramadan. Elle s’est convertie au Maroc quand elle est allée présenter son 2e fils mais elle ne l’a jamais dit à sa mère. « Elle aurait considéré ça comme une trahison et ne m’aurait plus parlé. » Dur de le cacher quand on fait le ramadan ! « Je disais que je n’avais pas soif ou pas faim. » À ses deux frères non plus, elle n’a rien dit. Elle en a juste parlé à ses amies françaises qui se sont converties.
Un peu plus loin, une jeune femme écoute avec attention les explications d’un membre de l’association. Une expo sur l’islam était présentée pour le public non musulman notamment. Chrétienne, mariée il y a trois semaines à un musulman, elle est venue pour comprendre la religion de son époux, et « pourquoi pas pratiquer avec lui ». Beaucoup de points communs avec la dame précédente : la prière et tout le cérémonial qui l’accompagne la touchent. Et si elle se convertit, elle non plus n’en parlera pas à sa famille et à ses amis. « Ce n’est pas possible. J’ai peur que mes parents soient choqués. »
La Voix du Nord

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