Addendum 07/06/14
L’information est lâchée par un proche de Mehdi Nemmouche, à Tourcoing (Nord), dans le fil de la conversation : « En mars, il est repassé nous dire bonjour. Après, on ne l’a plus revu qu’à la télévision. » Le suspect de la tuerie de Bruxelles, qui a fait quatre morts, serait donc venu en France entre son retour de Syrie, par l’aéroport de Francfort, le 18 mars, et l’attaque du Musée juif de la capitale belge, qui a fait quatre morts le 24 mai.
Jusqu’ici, le ministère de l’intérieur avait toujours assuré qu’il n’avait pas remis les pieds en France avant son interpellation à Marseille, le 30 mai, lors d’un contrôle inopiné des douaniers dans un car venu d’Amsterdam et Bruxelles.
Cela permettait d’évacuer les polémiques éventuelles sur l’inaction de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, future DGSI) française : celle-ci ne peut agir que sur le territoire national.
Entre son arrivée en Allemagne – il est alors signalé à la DCRI – et Marseille, la « trace » de Mehdi Nemmouche a été perdue, a affirmé, dimanche 1er juin, le procureur de Paris, François Molins. François Hollande lui-même s’est félicité que Mehdi Nemmouche ait été arrêté « dès qu’il a mis le premier pied en France ». Après l’attaque de Bruxelles, c’est possible. Après son retour de Syrie, ce n’est donc pas le cas…
Le Monde, merci à Claude Courouve
Addendum 05/06/14
De taille moyenne, vêtu d’une polaire noire, il est apparu à 11H30 dans le box vitré encadré par les hommes du service de sécurité de l’administration pénitentiaire. Des policiers d’élite du Raid étaient présents dans la salle. Mehdi Nemmouche a répondu de manière lapidaire, par oui ou par non, aux questions de la présidente de la chambre de l’instruction sur son identité et sur le mandat d’arrêt émis par la Belgique.
Il a notamment confirmé avoir la double nationalité franco-algérienne.
“Reconnaissez-vous que ce mandat d’arrêt européen”, pour des faits d'”assassinats et tentative d’assassinat dans un contexte terroriste”, “s’applique à vous?”, lui a demandé la présidente. “Oui”, a répondu Mehdi Nemmouche. “Consentez-vous” à être remis à la Belgique? “Non”, a-t-il confirmé. L’audience a duré en tout dix minutes, et le suspect a été ensuite reconduit en prison. Après l’audience, son avocat a de nouveau refusé de s’exprimer sur le fond de l’affaire. “On ne parle pas des faits aujourd’hui, il s’expliquera par la suite”, a-t-il déclaré à l’AFP. Mehdi Nemmouche “n’a dit nulle part qu’il revendiquait ces actes”, a-t-il ajouté.[…]
RTL.be
04/06/14
Musée juif de Bruxelles, Nemmouche veut être jugé en France
Mehdi Nemmouche, le suspect de la tuerie de Bruxelles, nie être l’auteur des faits qui lui sont reprochés et refuse d’être remis à la justice belge. L’intéressé prétend par ailleurs avoir “volé ces armes dans une voiture en Belgique“. Son avocat Maître Apolin Pepiezep l’a confirmé.
Présenté mercredi à 14h30 à un magistrat du parquet général de Versailles, avant de comparaître devant un magistrat de la cour d’appel qui statuera sur son placement en détention, le tueur présumé du Musée juif de Bruxelles a refusé d’être remis à la Belgique, selon une source judiciaire. Son avocat a de son côté indiqué que son client veut être jugé en France. “Nous souhaitons qu’il soit jugé en France d’abord parce qu’il est français, et qu’il est en France”, a déclaré Apolin Pepiezep. […]
TF1 News
02/06/14 21h38
En prison, Mehdi Nemmouche a exigé une télévision pour suivre l’affaire Merah.
« Quand il y a eu l’affaire Merah, tout de suite il a demandé à avoir un poste de télévision pour suivre l’affaire. Son comportement a un peu changé, il était un peu jubilatoire. Une fois la médiatisation retombée, il a rendu le téléviseur », a ajouté le gardien.
20 Minutes
Addendum 02/06/14 08h37
Selon une information d’Europe 1, Mehdi Nemmouche, auteur présumé de la tuerie du musée juif de Bruxelles, était à l’époque de sa détention un homme qui “se focalisait sur la religion”, selon les propos du surveillant de la prison de Toulon qui l’a connu.”Il était dans sa bulle. On a eu affaire à lui deux ou trois fois concernant les appels à la prière collective qu’il avait pu lancer depuis la fenêtre de sa cellule en direction de la promenade”, se souvient aujourd’hui le surveillant de la maison d’arrêt au micro d’Europe 1.
“Ils ont des chaines hi-fi en cellule : il mettait les haut-parleurs au niveau de sa fenêtre pour lancer les appels à la prière collective”, précise-t-il.
“Je suis intervenu personnellement, je m’en souviens très bien, un dimanche. Il a immédiatement coupé le son et a présenté ses excuses : ‘je ne savais pas, excusez-moi surveillant”‘, aurait alors déclaré Mehdi Nemmouche. […]
Le Figaro
01/06/14
Quand Al-Kanz se met à twitter…
Si c’est bien un Français qui a tué les quatre visiteurs du musée juif cela prouve que l’esprit de Vichy est toujours présent en France
— Al-kanz.org (@Alkanz) 1 Juin 2014
A propos d’Al-Kanz _________________________ 7sur7 _________________________ La représentante du Crif Midi-Pyrénées, Nicole Yardeni, sans l’appeler de ses voeux, a également posé la question de la déchéance de la nationalité pour les jeunes Français partis faire le djihad. « On peut se poser la question de cet aspect très triste qui consisterait à déchoir de leur nationalité les jeunes Français qui partiraient faire ce que l’on appelle le djihad. Ça serait très triste d’en arriver là et en même temps, ce serait peut-être un choc bénéfique », a-t-elle dit. De son côté, l’Union des étudiants juifs de France a exprimé dans un communiqué sa vive inquiétude devant le fait que des citoyens français soient de plus en plus en nombreux à être embrigadés dans les filières djihadistes qui prêchent un antisémitisme meurtrier. L’UEJF a également appelé « à ne pas faire d’amalgames entre les activités marginales de groupes radicaux et les convictions et pratiques de la majorité des musulmans français. Le Point __________________________ Selon RTL, les enquêteurs ont mis la main sur une carte mémoire que Mehdi Nemmouche avait également en sa possession lors de son arrestation. Il s’était filmé, semble-t-il, dans la foulée de la fusillade. On l’y voit s’exhiber avec un fusil de type kalachnikov et clamer haut et fort l’avoir utilisé pendant la tuerie du musée. […]
Morandini __________________________ François Hollande a tenu à souligner l’efficacité des forces de l’ordre qui ont arrêté l’homme «dès qu’il a mis le premier pied en France» «Nous les combattrons, nous les combattrons, nous les combattrons», a martelé le chef de l’État au sujet des djihadistes qui rentrent en Europe après avoir combattu en Syrie. «Tout le gouvernement est mobilisé pour suivre les djihadistes et éviter qu’ils puissent nuire», «notamment lorsqu’ils reviennent en France ou en Europe», a-t-il affirmé, «c’est une lutte de tous les instants». Le Point Addendum 01/06/14 : Arrêté à Marseille, l’homme détenait une Kalachnikov et un revolver du type de ceux utilisés à Bruxelles. Il est aussi soupçonné d’avoir été en Syrie auprès de djihadistes. Un homme soupçonné d’avoir tué quatre personnes au Musée juif de Bruxelles le 24 mai a été arrêté vendredi à Marseille, porteur d’une Kalachnikov et d’un revolver du type de ceux utilisés dans la capitale belge, a appris dimanche l’AFP de sources concordantes. Ce Français de 29 ans originaire de Roubaix (Nord), Mehdi Nemmouche, est soupçonné, selon une source proche de l’enquête, d’être allé en Syrie en 2013, auprès de djihadistes. Il était fiché pour ces raisons par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a dit cette source. Remis vendredi aux agents de la DGSI, il a été placé en garde à vue notamment pour assassinat et tentative d’assassinat en lien avec une entreprise terroriste, a précisé une source judiciaire. Sa garde à vue, qui a commencé vendredi à la mi-journée, peut durer 96 heures, c’est-à-dire jusqu’à mardi, voire 144 heures, jusqu’à jeudi, si les enquêteurs devaient invoquer une menace terroriste imminente. Le suspect a été arrêté à la gare routière Saint-Charles à Marseille par les douaniers, alors qu’il se trouvait dans un autocar en provenance d’Amsterdam via Bruxelles. Selon des sources proches de l’enquête, il était en possession dans ses bagages d’un fusil d’assaut Kalachnikov et d’un revolver avec des munitions. “Des armes du type de celles utilisées le 24 mai a Bruxelles”, a dit une de ces sources. Il avait aussi une caméra portative de type GoPro. Parmi ses vêtements, il y avait une casquette semblable à celle que portait le tireur du Musée juif d’après les images de vidéosurveillance diffusées par la police belge…. Europe1 Le gang de Medhi Nemmouche, impliqué dans un braquage en 2009, défendu entre autre par le beau fils de Martine Aubry : Ce qu’il y a de bien avec Abdelmalik Hassani, 34 ans, Ali Meziane, 40 ans, et Mehdi Nemmouche, 24 ans, c’est que leur position est simple : ils nient formellement le braquage de la supérette. Tous, depuis, sont détenus pour des délits similaires. Nemmouche, défendu par Me Soulifa Badaoui, adopte une attitude originale : il est incarcéré dans le sud de la France et a refusé d’être extrait de sa cellule car il a peur de l’avion. Les faits ? Ce 13 août, vers 18 h 40, la moyenne surface est presque vide lorsque deux braqueurs, cagoulés et brandissant des armes de poing, menacent les deux caissiers. Ils font main basse sur un peu plus de 3 000 euros. Mais, derrière une glace sans tain, dans les bureaux de la direction, la gérante de « Penny Market » a observé la scène et déjà alerté la police. Quand les assaillants repartent, la police n’est pas loin. Des témoins observent la silhouette des braqueurs. Un autre note que les deux cagoulés se précipitent vers une 205 avec un complice qui les attend au volant rue Coty. Le numéro est presque intégralement relevé. À une ou deux lettres près, il correspond à une 205 de la même couleur dont le propriétaire demeure rue du Caporal Delroeux. Autrement dit dans le quartier tout proche de la Bourgogne. Une demi-heure plus tard, la police est rue du Caporal Delroeux. La 205 est là, avec le frère du propriétaire, Abdelmalik Hassani à côté en train de discuter.
Le trio nie
On va trouver pas loin un pistolet Walther CP 88 qui ressemble beaucoup à l’arme brandie dans le supermarché. Dans la voiture, un passager, Mehdi Nemmouche, un jeune homme sans ressources discernables mais qui, ce jour-là, possède 800 euros en billets sur lui. Dans la voiture aussi, des traces ADN sur une plaque minéralogique belge posée sur le tapis de sol : les traces d’Ali Meziane. « Je ne connais pas les Hassani. À cette heure-là, je partais faire un footing » affirmera Ali Meziane qui demeure juste à côté d’Abdelmalik Hassani. Autant dire que les enquêteurs et le juge d’instruction pensent bien tenir les présumés coupables. Lesquels vont passer quelques mois, d’ailleurs, en prison provisoire. Mais le trio nie.
Hier, la procureure Cécile Nounou ne se laisse pas endormir par les dénégations : « Il s’agit de toute une série de coïncidences qui deviennent des charges. On relève une numéro de 205 dans le département du Nord et, comme par hasard, ce numéro mène à une voiture du quartier de la Bourgogne, situé juste à côté de la rue de l’Yser, avec des jeunes gens très suspects à côté de la voiture ». Selon la procureure Nounou, le frère propriétaire de la 205 admet au départ avoir prêté sa 205 à Abdelmalik. Mais, apprenant le braquage et à quoi aurait pu servir la petite Peugeot, il se rétracte.
Balle perdue
À noter qu’un des trois protagonistes va ête retrouvé curieusement deux ans plus tard : il reçoit une balle perdue et, signalé à l’hôpital, on l’arrête.
Me Gildas Brochen, pour Abdelmalik Hassani, Me Franck Chatelain, pour Ali Meziane, Me Soulifa Badaoui, pour Mehdi Memmouche, plaident tous avec brio la relaxe. Mais les trois prévenus sont condamnés : 30 mois de prison pour le premier, 36 mois pour le deuxième, 24 mois pour le dernier. Tourcoingmaville Addendum 29/05/14 : La police publie l’avis de recherche avec des photos retravaillées La police fédérale a publié, mercredi après-midi, sur son site web, deux photos retravaillées de l’auteur de la fusillade qui a coûté la vie à trois personnes et grièvement blessé une autre samedi au Musée juif de Belgique, à Bruxelles. L’auteur est décrit comme étant de corpulence moyenne et d’allure athlétique. Il se déplace souplement, selon la police. DHnet.be
Addendum 28/05/14 : Attaque du musée juif de Bruxelles : «Haaretz» (un des quatre plus grands quotidiens nationaux en Israël) parle d’une «guerre secrète».
Selon le quotidien, les meurtres ne seraient pas antisémites, mais le résultat d’une «attaque ciblée» contre des Israéliens ayant travaillé pour le gouvernement.
L’attaque commise samedi contre le Musée juif de Bruxelles, qui a fait quatre morts, dont deux Israéliens, pourrait avoir été un assassinat planifié, souligne mardi le quotidien Haaretz. L’homme qui a tué avec une kalachnikov les quatre personnes dans le musée est toujours recherché par les autorités belges. Les deux Israéliens tués, un couple de quinquagénaires, avaient travaillé pour le gouvernement mais étaient comptables plutôt qu’espions, selon l’expert en matière de défense de Haaretz, Amir Oren. Miriam et Emmanuel Riva «étaient tous deux comptables, employés séparément par des organismes gouvernementaux», a-t-il indiqué. «Mais il est possible que le meurtre (…) ne soit pas un crime haineux ou antisémite mais une attaque ciblée (…) une bataille dans une guerre secrète, même s’il y a peut-être eu erreur sur l’identité des personnes visées»… Libération Addendum 27/05/14 Le président français François Hollande, les chefs de gouvernement italien, Matteo Renzi et belge, Elio Di Rupo, ainsi que le président du Parlement européen, Martin Schulz, ont rendu hommage mardi devant le Musée juif de Bruxelles, aux quatre personnes qui y ont été abattues samedi. Devant un parterre de gerbes de fleurs et de bougies déposées par des anonymes depuis samedi, les dirigeants se sont entretenus avec des représentants de la communauté juive et le directeur du musée, Philippe Blondin…. Les quatre dirigeants sortaient d’une réunion du Parti socialiste européen (PSE), avant le sommet consacré aux suites à donner aux élections européennes, marquées par une poussée des europhobes et des extrêmes. Yahoo […] On apprend ce matin que cette enquête pourrait prendre d’autres tournures. Toutes les pistes sont ouvertes ne cesse de répéter le parquet et notamment celle d’une fusillade à l’aveugle. Mais une autre hypothèse est à l’étude, celle d’une liquidation ciblée. La cible justement : le couple d’Israéliens assassiné à l’entrée du musée. La femme, Myriam Riva, était employée par les services du Premier ministre israélien, indique le journal ‘Le Soir’. Un terme déguisé pour parler de fonctions qui touchent aux “services du renseignement.” Son époux, Emanuel Riva, aurait fait partie d’une branche des services secrets israéliens. Tous deux ont effectué une mission de quatre ans au Consulat d’Israël à Berlin.Une mission terminée il y a un an. Selon Le Soir, l’État hébreu s’intéresse de près à cet assassinat terroriste. Il veut savoir avec qui ses deux ressortissants ont été en contact avant leur mort. […] RTL.be Màj du 26/05/14 : La tuerie au musée juif de Bruxelles ressemble à l’affaire Mérah en France RTL.be
Màj du 26/05/14 : Le tueur du musée juif a filmé ses crimes Le tueur du Musée juif a filmé sa tuerie, comme Mohammed Merah il y a deux ans, à Toulouse, écrit la “Dernière Heure” dans son édition de ce lundi. Le tueur de la rue des Minimes, dans le quartier du Sablon, portait une caméra-poitrine fixée à la bandoulière de son sac. La Libre
Màj du 26/05/14 : Témoignage au micro RTL d’un homme qui a observé la fusillade
“Il me paraissait assez jeune, rasé et un peu bronzé.”
Addendum du 25/05/2014 : la justice Belge publie 3 vidéos du suspect et lance un appel à témoin L’auteur est de coprulence moyenne, athlétique et se déplace souplement. Il portait une casquette de couleur sombre avec un logo clair sur la face avant du côté gauche. Il portait un vêtement de couleur bleue claire avec un logo clair à hauteur de la poitrine du côté gauche, un pantalon de couleur sombre et des chaussures également de couleur sombre avec des semelles claires (photo couleur). Il portait en bandoulière un sac de couleur sombre avec logo blanc de petite taille et un autre de type sac de sport également sombre avec logo clair. Il a fait usage d’une arme d’épaule avec crosse pliable de type KALASHNIKOV. Il a pris la fuite à pied en direction de la rue des chandeliers en direction de la rue Haute à BRUXELLES dans le quartier des Marolles où il a été perdu de vue. Police fédérale Belge
“Un voisin a vu un barbu de type européen”
Non, je n’ai pas vu de voiture, et puis je suis arrivé après la fusillade. Mais un riverain, un voisin que je connais bien, m’a confié avoir croisé le regard d’un homme muni de deux sacs noir qui pourrait être le suspect. Cet homme, un barbu de type européen, en tout cas non maghrébin d’après ce voisin, est parti par une petite ruelle voisine. Ce voisin refuse que son identité soit révélée et réserve son témoignage à la police. Je comprends sa discrétion. Demain, c’est doublement jour de vote en Belgique, il y a les élections nationales et les européennes. Ce n’est pas la peine de jeter de l’huile sur le feu. Même s’il est vrai qu’on assiste chez nous à une résurgence de l’antisémitisme.
Réaction du journaliste Frédéric Haziza
Veille des élections 1attentat antisémite frappe Bruxelles. Demain, il faut barrer la route au populisme dans les urnes. #Européennes2014 — Haziza Frédéric (@frhaz) 24 Mai 2014
Un suspect a été interpellé suite à la fusillade mortelle survenue au Musée juif de Bruxelles, apprend-on de source sûre. Rien n’indique encore si c’est l’auteur des coups de feu.
La Libre
Trois personnes ont été tuées et une grièvement blessée lors d’une fusillade ce samedi au Musée Juif de Belgique, dans le centre de Bruxelles, ont indiqué les pompiers. La ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet s’est déplacée au Musée Juif de Belgique. «Tout porte à croire qu’il s’agit d’un attentat antisémite», a-t-elle déclaré à La Libre Belgique.
«Cela devait hélas arriver, il y a eu une libération de la parole antisémite. C’est le résultat inévitable d’un climat qui distille la haine», a estimé le président de la LBCA, M. Rubinfeld.
Un homme, arrivé en voiture, serait rentré dans le musée avant d’ouvrir le feu puis de prendre la fuite. Des passants ont pu relever le numéro d’immatriculation, a indiqué l’agence de presse Belga, sans citer de source.
Le Soir