[extraits] (…) Aujourd’hui, je n’entends et ne vois qu’un islam et des musulmans victimes. Victimes soit d’être embrigadés par des extrémistes, ou victimes de « phobies » en tant que membres d’une communauté « modérée ». Toujours « victime », donc, jamais ni responsable ni coupable.
Dans un article du Figaro, la communauté musulmane se dit inquiète « de l’attractivité des thèses radicales auprès d’une fraction de la jeunesse, confrontée à des injustices et à des inégalités ».
Voici clairement identifiée la dialectique du CFCM : les injustices et les inégalités de la société française sont à l’origine des meurtres commis par des musulmans au nom de l’islam. Formulé autrement, c’est la société française, et non l’islam, qui est responsable de meurtres commis au nom de l’islam.
Islam persécuté, donc, au moment où des milliers de mosquées s’érigent en France. Islam discriminé, donc, au moment où les jeunes filles voilées se multiplient. Alors qu’en Égypte ou en Iran, de téméraires jeunes femmes risquent parfois leur vie à se dévoiler.
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