Un nouveau statut provisoire de « déplacé environnemental », assurant aux victimes des catastrophes naturelles ou industrielles une prise en charge humanitaire et la garantie de leurs droits fondamentaux, pourrait voir le jour en 2015 […].
Ce statut assurerait aux victimes une prise en charge automatique au plan humanitaire et la garantie de leurs droits fondamentaux. Il serait accordé à titre provisoire, la possibilité d’un retour devant rester ouverte. Et ce n’est qu’à défaut de pouvoir vraiment rentrer chez eux que les « déplacés environnementaux » pourraient basculer dans le statut de réfugié.
La convention placerait les Etats signataires dans l’obligation d’agir à la fois pour prévenir si possible les catastrophes, mais aussi pour accueillir leurs victimes et créer les conditions favorables à leur rapatriement. La Cour internationale de justice de la Haye sera dotée d’un pouvoir d’injonction pour faire appliquer par la communauté internationale des mesures que tous les Etats n’ont pas forcément les moyens de prendre. (…)
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Merci à Bourgmestre