Jeudi soir, les jurés de la cour d’assises de l’Oise diront s’ils reconnaissent Mohamed Talhi, 66 ans, coupable de trois viols et une tentative, en 2004 et 2005, à Compiègne.
Depuis vendredi dernier, il nie les faits qui lui sont reprochés, commis à l’encontre de quatre femmes âgées de 17 à 45 ans. Elles habitaient toutes dans le même quartier de la cité impériale. M. Talhi est défendu par Mes Sadrine Makarewicz et Arnaud Robin, qui peinent à contenir la logorrhée de leur client. Ce dernier crie en effet au complot. Car Mohamed Talhi doit lutter contre une évidence scientifique : son ADN a été retrouvé sur les lieux de deux crimes, ici sur une taie d’oreiller, là sur un gant. « Un autre les a déposés », soutient-il.[…]
Le Courrier Picard