Il pensait, sans doute, avoir laissé cette «affaire» derrière lui. En tout cas, il s’en était donné les moyens… Un homme, condamné en 2004 par coutumace par la cour d’Assises de Paris, à 25 ans de réclusion criminelle pour le meurtre d’un professeur d’anglais, commis en 1995, vient d’être rattrapé par la justice.
Mais Karim Dahmoun ne lâche rien. Cet homme de 42 ans, né en Algérie, sait ce qui l’attend s’il révèle son nom. Alors, il tente d’expliquer qu’il a «trouvé ses documents» et qu’il n’est, en fait, qu’«un clandestin» parmi tant d’autres. «Ses empreintes de doigts ont quand même été prélevées avant d’être comparées au fichier automatisé des empreintes digitales (Faed), poursuit la même source. C’est ainsi que son identité a été enfin connue». […]