“La stigmatisation des Roms dans le débat public n’aide pas à définir une politique sérieuse”, écrit Koen Geurts, collaborateur du Centre régional d’Intégration bruxellois de l’ASBL Foyer, dans un livre intitulé “Roma in Beweging” (Les Roms en mouvement).
Koen Geurts décrit dans son livre les différents groupes et les évolutions au sein de la communauté rom de Bruxelles. Un ouvrage qui va à l’encontre du cliché d’un peuple mendiant. Une traduction en français paraîtra en octobre.
Près de 10.000 Roms vivent à Bruxelles, un nombre en forte augmentation depuis l’élargissement de l’Union européenne en 2007. Environ 4.000 d’entre eux proviennent de Roumanie, 3.600 de Bulgarie, 2.000 d’ex-Yougoslavie et 300 de Slovaquie. […]
La majorité des Roms parle le romani, une langue davantage apparentée à l’hindi qu’aux langues européennes. Une grosse partie de Roms d’origine bulgare et roumaine travaille comme indépendant, un statut qui convient mieux à leur culture et peut leur donner droit à un permis de séjour. Les Roms sont notamment actifs dans le secteur de la construction, de l’horeca, du nettoyage ou dans la collecte de vieux fer. […]