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En pleine rue, vers 17 h, deux familles se sont affrontées avec poing américain, épée, hache… Une scène digne du Far West !

Vendredi dernier vers 17 h, en pleine rue, deux familles se sont affrontées avec poing américain, épée, hache et, sans l’intervention de – courageux – passants, le bilan aurait été plus lourd que les points de suture et les hématomes constatés…

“Le seul fait objectif, c’est l’extrême violence de l’affrontement”, constate le président Baudoin. Pour le reste, les six prévenus, trois de chaque camp, minimisent et se renvoient la balle. Surtout sur le début de l’altercation, à la terrasse d’un café du cours Gambetta. […]

Yacine Bouhajra, boucher de 25 ans à la carrure de déménageur, explique qu’il se promenait avec sa nièce de 5 ans lorsqu’il a eu une prise de bec avec le mari de sa sœur, Adil El Mir, 33 ans, en plein divorce. La raison ? Obscure. La fin de ce mariage blanc se passerait mal ; les deux hommes étaient aussi associés dans une boucherie qui a déposé le bilan. Les familles travaillaient également dans une boîte fermée depuis la mort d’une serveuse, tuée par balle.

Une première bagarre éclate. “Yacine a sorti un poing américain et m’a frappé au visage et à la tête”, affirme Adil El Mir, le bras en écharpe. Avec son ami Khalid Sadouk, 36 ans, ils se rebiffent et répliquent face au boucher qui mord Sadouk à la main. “Il avait un poing américain, il voulait taper, je voulais les séparer, mon doigt est rentré dans sa bouche et il a mordu”, raconte le prévenu.

Tout le monde explique qu’il est alors parti chercher une hache pour poursuivre son adversaire dans la rue, avant d’être stoppé. Dans le même temps, Yacine Bouhajra a appelé ses deux frères, Lliasse et Driss, à la rescousse et Adil El Mir son frère Hicham : tous les protagonistes se retrouvent pour une seconde bagarre qui éclate vingt minutes plus tard. “J’ai vu mes deux frères en sang et ma nièce en pleurs, je me suis battu avec Adil et Hicham”, reconnaît Driss Bouhajra, 33 ans, cinq condamnations au compteur et qui tient un salon de thé.

Hicham El Mir, lui, 38 ans, tatoué aux avant-bras, ex-portier de boîte au black, aujourd’hui sans boulot, déjà sous bracelet électronique pour une affaire de drogue, déboule dans sa rutilante BMW X6. “J’ai frappé personne et j’ai été frappé”, promet-il. […]

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Merci à cerisecerise69

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