[extraits] Un rapport confidentiel de la gendarmerie détaille l’explosion des mafias de l’Est dans les zones rurales et périurbaines.
Premier constat: ce sont les mêmes groupes, les mêmes nationalités qui focalisent l’attention: «groupes criminels issus des Balkans», «Serbo-Bosniaques», «albanophones», «Roumains», «russophones», «Lituaniens», «Géorgiens», reviennent le plus souvent. Pas une région n’y échappe, hormis la Corse et les Antilles-Guyane marquées par la persistance de mafias locales.
En métropole, l’«échelle d’implantation» des organisations criminelles, pour la plupart étrangères, est majoritairement de «niveau 3» (sur 4) désormais dans les campagnes, c’est-à-dire, «durablement implanté» et «capables de recruter, de s’adapter et de contrôler une petite partie de territoire ou une niche criminelle».
(…) Les arrestations et les millions saisis pleuvent, mais la marée du crime monte toujours dans les zones rurales.
Les gendarmes relèvent ainsi «une augmentation significative des attaques de DAB (distributeurs de billets) au moyen d’un mélange gazeux». Attaque au «fort taux de réussite», déplorent-ils.
Il y a aussi l’explosion d’escroqueries de grande envergure. (…)
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Merci à K.T.M.