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Dans les prisons du Québec, les viandes provenant d’un abattage rituel sont de plus en plus demandées. Selon une enquête du Huffington Post canadien, en quatre ans seulement, la demande en viande halal et casher dans les prisons montréalaises a augmenté de 50%.

Au Québec, les prisonniers consomment de plus en plus de viande provenant de l’abattage rituel, musulman ou juif. C’est ce qui ressort d’une enquête publiée lundi par le Huffington Post canadien. Selon ce dernier, en quatre ans seulement, le nombre de demandes pour des repas religieux a « grimpé en flèche ».

Dans la région de Montréal par exemple, la demande en repas halal et casher a augmenté de plus 50% depuis 2010. L’Établissement de détention de Montréal, situé dans le nord de l’île et plus connu sous le nom de Bordeaux, en est la preuve. Le nombre de repas halal ou casher qui y sont servis est passé de 38 724 en 2010-2011, à 45 400 repas en 2012 et 2013, pour finalement atteindre 58 196 l’an dernier.[…]

Ce chiffre est rapidement passé à 1 453 entre janvier 2013 et avril 2014.Mais la hausse la plus remarquable a été enregistrée en 2012 lorsque ce même établissement avait reçu 2 313 demandes pour des repas respectant les préceptes religieux au cours de l’année. Cette année-là, la prison de St-Jérôme aurait «arrimé ses pratiques avec les autres établissements», indique la même source. […]

La prison de Trois-Rivières, ville située sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, ne sert cependant pas de repas halal ou casher. L’établissement n’est pas en mesure de le faire, faute de disponibilité de ces viandes dans la région. Mais «si la diète religieuse est exigée, les personnes doivent être transférées dans un autre établissement ou cette option est possible», note-t-on.

yabiladi

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