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[extrait de la revue de l’ABEJ, Etats d’Urgence n°23, 1er semestre 2014]

« Quand je suis arrivée de la Belgique en 2012, j’étais escortée par la police qui m’a amenée à l’Abej avec mes bagages. A la porte de l’association, Jean-Philippe a eu la gentillesse de me recevoir. J’ai eu le soutien du Point de Repère qui m’a énormément aidé. Madjid m’a trouvé une place dans le 115 pour les jours suivants en attendant d’avoir une place dans un foyer. C’était compliqué, car je n’avais ni papiers ni titre de séjour.

Après quelques jours, j’ai décroché une place dans un foyer d’urgence. Le Point de Repère m’a aidé pour faire une demande d’assurance maladie et orientée vers où je devais aller pour tous les papiers nécessaires pour la demande d’asile.

Madjid m’a aidée à rédiger mon histoire et Maxime m’aidée pour tous les dossiers de demande d’asile. Puis j’ai rencontré Hamel, la formidable psychologue, qui m’a beaucoup aidée. J’ai attendu environ quatre mois avant de pouvoir envoyer mon dossier à l’Ofpra. . Heureusement, Roselyne, l’infirmière, avait fait des demandes d’assurance maladie ce qui me permettait de me faire soigner.

Mais je n’avais toujours pas de revenus. Quand l’Ofpra m’a fait savoir qu’il avait bien reçu mon dossier, tout a été super parce que j’ai pu commencer à percevoir une allocation qui est de 330 euros environ. Je fais le voeu de pouvoir trouver un emploi, fonder une famille.

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Complément : Abej Solidarité a reçu 491 231 euros de subventions publiques en 2013 du Conseil général.  Voir liste des subventions ici

 

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