Des familles, réunies au sein d’un collectif, demandent un feu vert aux autorités pour que les jihadistes en attente à la frontière turco-syrienne retournent au Maroc. Dans un communiqué, elles demandent qu’une fois au royaume, leurs proches ne fassent pas l’objet d’interrogatoires, arrestations et condamnations à des peines d’emprisonnement. Actuellement, tous les combattants qui rentrent directement du front syrien subissent le même sort.
C’est la deuxième sortie médiatique de ce collectif, après celle du 11 juin. Dans les deux cas, le message est le même : éviter la prison à leurs enfants. Les familles, dans leur plaidoirie, ont précisé que les combattants marocains « n’ont pas porté atteinte à la sécurité du Maroc ».
Elles ajoutent qu’en prenant la destination de la Syrie ils « étaient animés par le souci de venir en aide aux frères en Syrie » et du coup « leurs retour ne constituerait guère une menace pour le pays ».