La justice belge a découvert des éléments troublants sur un jihadiste français abattu en Belgique il y a un an. Il détenait des armes ultra-sophistiquées et des listes de noms des services antiterroristes.
Il était « blindé d’armes technologiques » de dernier cri lorsque la police antiterroriste belge a voulu l’intercepter sur l’autoroute entre Bruxelles et Tournai en mars 2013. Elle le soupçonnait de préparer un attentat au moment de Pâques. Refusant de s’arrêter, Hakim Benladghem, 39 ans, a été abattu au volant de sa voiture.
Ce Français originaire de Meurthe-et-Moselle était installé depuis 2009 à Anderlecht, rue de la Courtoisie… Sans la banlieue de la capitale belge. Aujourd’hui, l’enquête de la police fédérale belge révèle les liens étroits de cet homme, présenté comme un solitaire, avec la mouvance salafiste toulousaine et les organisateurs de filières jihadistes afghanes. Un solitaire très entouré encore une fois.