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C’est autour de ce lieu réputé comme radical que se sont rencontrés, croisés et mis en relation des individus soupçonnés d’être partis en zone pakistano-afghane…

Pour éviter les interceptions de mail, ils écrivaient directement dans la partie «brouillon» de la messagerie. De sorte qu’ils n’étaient pas obligés d’envoyer leurs messages pour dialoguer, réduisant ainsi le risque de se faire repérer sur Internet par les services anti-terroristes français. Le procès de quatre djihadistes soupçonnés de s’être rendus entre 2008 et 2011 sur une zone de combats pakistano-afghane, et de leur groupe de soutien logistique, s’est ouvert ce lundi après-midi devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris.

Au cœur de cette filière, figure la mosquée Omar de la rue Jean-Pierre Timbaud (11e) et son quartier, décrit par les enquêteurs comme un «important lieu du salafisme radical». «Sa réputation est d’être fréquentée par des gens un peu radicaux. C’était surtout l’imam de la mosquée qui faisait des prêches radicaux», a reconnu ce lundi à la barre un des prévenus, soupçonné surtout d’avoir financé les départs grâce à un magasin de taxi-phone situé en face du lieu de culte…

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