L’ancien militant UMP avait suscité la phrase qui a valu à Brice Hortefeux des poursuites en justice pour injure raciale. Il explique pourquoi il a reçu 13.700 euros de la société Bygmalion.
Quand il y a une facture, ça va. C’est quand il y en a plusieurs que ça pose problème… Cette variante de la phrase polémique prononcée par Brice Hortefeux en 2010 («Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes») pourrait s’appliquer à l’affaire Bygmalion. D’autant qu’Amine Benalia-Brouch, le jeune «Auvergnat» qui en avait fait l’objet, voit aujourd’hui son nom associé au scandale qui frappe l’UMP.
D’après Le Canard Enchaîné, il a reçu 13.700 euros de la part de Bygmalion en échange de prestations. «De l’argent perçu pour du travail», confirme l’intéressé auprès du Figaro, se défendant de tout versement illégitime.