Après le refus du Front national français et le FPÖ autrichien de s’allier avec l’extrême droite hongroise au Parlement européen, le dirigeant du Jobbik hongrois ne cache pas sa colère. Dans un entretien au quotidien Magyar Hirlap, Gabor Vona affirme ainsi :
« Le Jobbik ne forme pas d’alliance avec les partis sionistes, comme le Front national français et le Parti de la liberté [FPÖ] autrichien, pour de simples raisons financières. »
Le FN et ses alliés traditionnels du Parti pour la liberté (PVV) néerlandais, du FPÖ, de la Ligue du Nord italienne et du Vlaams Belang flamand (Belgique) ont échoué, lundi, à composer un groupe au Parlement européen. Un tel groupe leur aurait permis, entre autres, d’accéder à des subventions. Le FN avait exclu de s’allier avec les néonazis grecs d’Aube dorée, l’élu allemand du NPD ou les Hongrois du Jobbik, un parti ultranationaliste au discours volontiers raciste, antisémite et anti-Roms. (…)