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Charles Consigny revient sur la décision de la Cour de cassation de définitivement confirmer le licenciement de la salariée voilée de la crèche Baby Loup. Il appelle à «être radical face à l’islam radical».

Face à un islam dont on peut partout déplorer la visible radicalisation, dont l’expression est notamment vestimentaire, la République ne doit pas flancher.

Ceux-ci, qui n’ont pas du tout compris, par exemple, notre loi d’interdiction du port de la burqa, estiment que les communautés doivent se borner à coexister. C’est le communautarisme. En France, le choix est historiquement différent : nous préférons l’assimilation, et nous avons le droit de continuer à le faire. Nous venons peu à peu, hélas, au communautarisme, en raison d’une lâcheté politique d’une part et d’un refus d’intégration (ne parlons pas d’assimilation) des populations immigrées d’autre part, ce refus étant une conséquence, à laquelle on pouvait et on devait s’attendre, d’une politique migratoire délirante qui fait entrer tous les ans en France deux cent mille personnes venues de l’étranger. Si ces individus vivent dans les mêmes endroits, ce qui est le cas, il semble en effet difficile d’espérer qu’ils fassent à Rome comme les Romains. C’est pourtant une exigence qu’il faut marteler. […]

Notre pays doit tenir. Il doit défendre sa civilisation, rappeler ses principes, ne faire aucune concession à ceux qui lui demandent de s’oublier, de se dissoudre, de se diluer dans le “grand déménagement mondial”. L’arrêt mettant un terme à l’affaire Baby Loup n’est pas, de ce point de vue, un coup d’épée dans l’eau : il est politiquement incorrect et salutaire.

Le Point

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